Identifier une poussée de sclérose en plaques | SEP&Vous

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Les symptômes varient d’une personne à l’autre et, chez une même personne, chaque poussée peut être différente. Voici quelques conseils pour vous aider.

Re(connaître) une poussée

Re(connaître) une poussée

Une poussée doit durer au moins 24 heures, et au moins 30 jours la séparent d’une poussée précédente. Une poussée, c’est l'apparition de nouveaux symptômes ou l'aggravation d'anciens symptômes.

Mais quels symptômes en particulier ?

Une baisse de l’acuité visuelle ou une vision double,

Une baisse de l’acuité visuelle ou une vision double,

Des fourmillements ou des engourdissements,

Des fourmillements ou des engourdissements

Une douleur ou une faiblesse musculaire en sont quelques exemples.

Une douleur ou une faiblesse musculaire en sont quelques exemples.

Certaines poussées n’engendrent qu’un seul symptôme, alors que d'autres provoqueront la survenue de deux symptômes, voire plus, en même temps. 

Prenez garde à ne pas confondre une poussée avec d’autres facteurs influant sur vos symptômes, en particulier la température corporelle. Si les symptômes disparaissent dès que la température diminue, c’est qu’il ne s’agit pas d’une poussée. Les facteurs déclencheurs sont tout ce qui peut augmenter la température du corps : effort physique, douche chaude ou chaleur.
Même la fièvre provoquée par une infection peut entraîner des signes ressemblant à une poussée. C’est ce qu’on appelle le phénomène d’Uhthoff. Quelques astuces, telles que, boire régulièrement des boissons fraîches, utiliser un spray brumisateur au niveau du visage et des poignets ou encore aérer la pièce avec un ventilateur, vous aideront à diminuer votre température corporelle.

Que faire en cas de poussée ?

Si vous n’êtes pas certain d’avoir une poussée, vous pouvez attendre 24h au moins pour voir si vos symptômes s’améliorent, avant de contacter votre équipe médicale. En général, il n’y a pas de raison de s’inquiéter car toutes les poussées ne nécessitent pas de traitement. Si vous avez des engourdissements, des fourmillements ou encore une fatigue qui n'ont pas d'impact significatif sur vos activités, ces symptômes pourront disparaître d’eux-mêmes. Si les symptômes sont gênants ou handicapants, il est possible d’être traité par une cure de corticoïdes.

femme fatiguée suite à une poussée de sclérose en plaques

À ce jour, il est difficile de dire s’il existe ou non des facteurs susceptibles de déclencher une poussée. Essayez alors de mener votre vie « le plus normalement possible », en veillant à garder une bonne hygiène de vie. 
Et la fatigue alors ? Elle est très fréquente lors des poussées et il est recommandé de prendre le repos dont vous avez besoin. Si les symptômes gênent vos activités, le mieux est d’arrêter momentanément de travailler.

N’hésitez pas à en parler avec votre neurologue ou votre médecin traitant. Pensez à noter dans un carnet la date de la poussée, vos symptômes ou toute autre information qui aidera à suivre votre maladie sur le long terme.

Pourquoi faire un suivi des poussées ?

On sait que dans 80 à 85 % des cas, la SEP va débuter par une forme récurrente-rémittente (SEP-RR) qui se caractérise par des épisodes de poussées entrecoupés de périodes de rémission complète ou partielle (où les symptômes disparaissent ou diminuent). Après une poussée aiguë, des mois ou des années peuvent passer avant qu’une nouvelle poussée ne se manifeste. D’ailleurs, il est courant que la fréquence des poussées soit plus élevée au début de la maladie.

Les poussées peuvent être un signe que votre SEP devient plus active, il est donc important de les signaler, pour en faire le suivi et aussi pour que votre médecin puisse décider, si besoin, de modifier votre traitement.

À l’inverse, une diminution de la fréquence des poussées pourrait être un signe que votre SEP évolue vers une forme secondaire progressive (SEP-SP). À la différence que les symptômes déclenchés par une poussée ne régressent désormais plus, ils s’aggravent à chaque nouvelle poussée. Mais ne vous laissez pas décourager, il existe aujourd’hui des solutions dont l’objectif est de retarder l’évolution de la maladie. Votre neurologue saura vous en parler.